Le comité « Questions internationales » poursuit, pour la deuxième année, son cycle de réflexion prévu sur trois ans autour de ses deux groupes de travail, « Défense européenne» et «France – Moyen-Orient 25».
Après avoir étudié l’état des forces militaires des vingt-huit pays de l’Union, le groupe «Défense européenne », se penche, en 2020, sur les forces autres que militaires desdits pays.
Le travail est tout aussi ambitieux puisque l’éventail de ces forces est très large, balayant toutes les composantes de l’économie.
En effet, il s’attache à repérer les fleurons industriels civils ou militaires des pays membres ou de l’Union elle-même et s’interroge sur le positionnement des pays de l’Union en matière de sécurité et de cyberdéfense en considérant le rôle de leurs institutions publiques nationales et européennes, et de leurs opérateurs de communications, contribuant ainsi à la sécurité de l’Union elle-même.
Le domaine culturel, notamment la protection et la défense du patrimoine, de la culture européenne et des langues européennes n’est pas oublié tout comme le domaine social et, plus particulièrement la politique des frontières, enjeu majeur pour la sécurité de l’Europe.
Le groupe « France – Moyen-Orient 25 » a considéré que l’ampleur internationale de la crise sanitaire, n’étant pas sans conséquence sur les économies nationales et les relations diplomatiques des pays de la région moyen-orientale avec la France, ne lui permettait pas de disposer de sources fiables et suffisamment stables pour pouvoir avancer, à court terme, dans son étude.
En outre, pour étayer ses thèmes de réflexion et les rendre plus concrets, le comité a prévu de reprogrammer, dès que possible, les deux conférences prévues au printemps, à même de contribuer au rayonnement de l’Association et de l’IHEDN : la première sur le Moyen-Orient présentée par Didier Destremau, et la seconde sur la défense de l’Europe animée par le Secrétaire général des affaires européennes.
Et, le groupe « France – Moyen-Orient 25 » fournira un article, intitulé « Quelle place pour la France au Moyen-Orient ? » destiné à la revue Défense pour son numéro spécial sur la région.
Enfin, le comité est également engagé dans la préparation du Colloque sur le Moyen-Orient à l’Amphi Foch, prévu au printemps 2021 avec la participation de partenaires extérieurs.
Bernadette Anton-Bensoussan et Isabelle Hugues – de Segonzac (juillet 2020)
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Les vingt-huit pays de l’Union européenne sont en grave situation de faiblesse par suite d’une cohésion insuffisante pour se défendre mais aussi pour se gérer.
Le groupe de travail «France – Europe, quelles menaces, quelles défenses ?» s’est fixé pour objectif de répertorier les moyens militaires, économico-industriels et de recherche scientifique de l’Union européenne et de vérifier leur adéquation à tout type de menaces
possibles sur ce territoire-continent.
Le Président de la République a souligné la nécessité, et l’urgence, pour l’Union européenne de se repositionner avec plus d’implication, d’efficacité et de cohérence, dans le respect des spécificités de chaque nation, afin de pouvoir prospérer et se défendre contre toute agression interne ou externe, de s’imposer face aux menaces et de sanctionner toute entreprise portant atteinte aux intérêts stratégiques et aux valeurs des Européens.
Le 4 mars 2019, il a confirmé que la renaissance de cet espace européen, revisité dans tous les domaines, devra s’articuler autour de trois ambitions: liberté, protection et progrès.
De son côté, le 16 octobre 2018, la ministre des Armées, Florence Parly, a déclaré que la défense répond aussi à cette nécessité urgente de coordonner la planification militaire et la modernisation des États membres, afin de s’imposer dans ce monde instable capable de mettre en péril nos démocraties
Le groupe de travail va mener cette étude durant trois ans, selon les thèmes suivants: état des lieux des forces militaires de chaque pays de l’Union (2019); état des lieux et perspectives d’évolution des secteurs économiques, industriels, culturels et de la recherche (2020); état des menaces (2021).
Il a retenu ce plan pour des raisons techniques, considérant que, sur cette période triennale, l’évolution des forces serait moins fluctuante que celle des menaces. Le plan du rapport final ordonnera les trois chapitres en conséquence du thème retenu, «menaces / forces».
Olga-Maria Schalapa (juin 2019)
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Notre comité s’est attelé à fixer la feuille de route des rapports d’étape qui ponctueront le rapport d’ensemble de 2021.
En 2019, le groupe d’études «quelles menaces pour l’Europe ? quelles défenses ?», consacrera ses travaux à l’examen de l’état des forces armées des 28 pays de l’UE en se rapprochant des ambassades et des correspondants de défense. Prévu pour juin, ce premier rapport d’étape sera suivi de l’étude des divers domaines de défense autres
que militaires et d’une prospective des menaces pesant sur l’Europe, afin de formuler des propositions.
Le groupe «la France au Moyen-Orient en 2025», dont les travaux portent sur l’Iran, la Turquie, l’Arabie Saoudite et l’Égypte mettra en évidence, à partir de facteurs historiques et des situations actuelles, les indicateurs permettant d’entrevoir leurs ambitions de domination régionale et de cibler la puissance émergente avec laquelle la France devra composer pour préserver ses intérêts.
Le positionnement de la France dans cette région est l’un des pendants de son autonomie stratégique. Saura-t-elle concilier cette stratégie nationale, axée sur la préservation de sa souveraineté et de sa liberté d’action, avec une stratégie globale européenne impliquant une vision partagée et une action commune dans le cadre de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) ? Comment harmonisera-telle ses intérêts nationaux avec les intérêts européens, notamment au Moyen-Orient ?
Élise Acquin
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Ce nouveau comité d’étude, regroupant une quinzaine de participants de générations et formations diverses, s’est réuni pour la première fois le 25 septembre 2018. Il a prévu d’organiser ses travaux sur trois ans, à raison d’une réunion plénière par mois, et a retenu deux thèmes: «la France au Moyen-Orient en 2025» et «quelles menaces pour l’Europe? quelle défense?» qui feront l’objet d’un rapport d’ensemble en 2021.
Il s’est constitué en deux groupes qui fourniront chaque année des rapports d’étape, organiseront conférences et colloques et envisageront des publications d’articles. Le groupe «Moyen-Orient en 2025» destine son pré-rapport 2019 à «l’impérialisme inter-régional», en ciblant plus particulièrement l’Iran, la Turquie, l’Arabie Saoudite et l’Égypte.
Le groupe «défense européenne» travaille en 2019 sur un état des lieux, juridique et institutionnel, de la défense militaire européenne (situation dans tous les pays de l’Union) et sur un état de la menace.
Nos études, dans la dimension commune aux deux groupes, nous amèneront naturellement à aborder des sujets transversaux, dont la position des grands pays (États-Unis, Russie, Chine), et à intégrer la dimension économique.
Nous apprécierons toutes les bonnes volontés désireuses de nous rejoindre (contact: secretariat@ihedn-paris.eu)
Henri Deniaud (décembre 2018)
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Le comité d’étude 2017-2018 «La France, puissance d’action, puissance d’influence», créé spécifiquement pour ce thème national d’étude proposé par l’Union aux associations régionales, sera pérennisé en septembre 2018 sous la forme d’un «comité d’étude sur les questions internationales», dont j’assurerai l’animation.
Son programme de travail s’étalera sur 3 ans, chaque année s’orientant sur un thème spécifique, avec un objectif de plus-value et de «faire utile». Le thème général concernera l’influence de la France sur la scène internationale: selon un sondage récent, 67% des américains pensent que notre pays dispose d’une réelle influence au niveau mondial.
Ce nouveau comité réfléchira également sur les données de la compétitivité de la France et sur ses faiblesses en faisant le lien entre influence et compétitivité (quelles définitions?) en relation, notamment, avec la diplomatie économique, l’intelligence économique, le MEDEF et les entreprises, autour de logiques d’alliances ad hoc, de partenariats et de réseaux à renforcer, sans omettre le poids des leviers d’influence culturelle. Il fera, bien sûr, des propositions d’amélioration de l’influence et de la compétitivité de la France.
Nous faisons appel à toutes les bonnes volontés intéressées par les questions internationales pour participer aux travaux de ce nouveau comité, à compter de septembre 2018. Vous êtes les bienvenus.
Henri Deniaud