Le président de l’Union-IHEDN a lancé une consultation vers les associations régionales pour contribuer aux réflexions sur le futur Service National Universel
Texte de lancement de la mission par Mario Faure : cliquez ici
La note de synthèse que le président Mario Faure de l’Union-IHEDN a rédigée à partir des contributions de 36 associations, dont la nôtre, sur le Service national universel (SNU) est disponible ici.
Cette note a été transmise , outre au Général directeur de l’IHEDN et de l’enseignement militaire supérieur, à la Secrétaire d’État aux Armées ainsi qu’au cabinet du Premier ministre. Au cours de la semaine prochaine, il sera communiqué aux plus hautes autorités civiles et militaires, politiques et administratives.
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En novembre 2017, l’Union-IHEDN a sollicité son réseau d’associations pour des propositions relatives à un Service national universel (SNU) promis par le président de la République lors de sa campagne électorale.
Après appel à contributions au sein de l’Association, un comité ad hoc (Gilles Boué SR 180, Jacques Baysselance SR 116, Édouard Detaille SR 180, Emmanuel Gouraud SR 180, Maryse Viseur SR 188) a dépouillé et synthétisé les 7 contributions reçues. En voici la synthèse.
La finalité du SNU a été définie autours des thèmes du renforcement de l‘esprit civique, de l’esprit de défense, de la cohésion nationale et du respect des codes sociaux.
Le SNU devrait comprendre une période de rupture du cadre habituel d’au moins cinq jours et être articulé en ateliers collectifs ambitieux donnant au groupe le goût de l’effort, de la cohésion et la ferté de la réussite collective.
Quelques séances de formations ou d’information (défense, cyberdéfense, etc.) prépareraient la période de rupture dans des camps de tentes (environ un par département). L’encadrement serait assuré par environ 80 000 personnes, sous un statut unifé qui pourrait-être celui des réservistes de la Garde nationale. Le cadre juridique serait celui du Code du Service national refondu, permettant des mesures, si besoin dérogatoires au droit commun. Le suivi du SNU serait sanctionné par un certificat à fort enjeu (nécessaire pour certains actes administratifs…).
Ce travail de comité spécial, réalisé sur une courte période (deux mois), a démontré la possibilité pour notre association, et pour l’Union-IHEDN, de contribuer utilement au débat public sur des sujets d’actualité.
L’UNION IHEDN a fait paraître sa synthèse, à partir des contributions des associations, en février.
Emmanuel Gouraud
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