Notre comité d’étude a choisi de particulièrement traiter le sujet suivant : « Les alliances de la France, comment les faire évoluer pour contribuer au rayonnement de notre pays ». Pour lire notre rapport cliquez ici
A partir du thème général proposé en septembre 2017 par Mario FAURE, président de l’Union IHEDN, aux associations régionales, le comité d’étude créé à cet effet et présidé par l’ambassadeur Henri Deniaud a décidé de le traiter sous l’aspect des alliances de la France:
«comment les faire évoluer pour contribuer au rayonnement de notre pays?».
Les douze membres du comité se sont réunis mensuellement depuis l’automne dernier, dans la perspective d’une remise du rapport fin juin, en vue du Forum des études réunissant toutes les associations régionales, à Strasbourg au cours de la première quinzaine de novembre.
Ses réflexions ont porté sur le climat, la francophonie, la coopération judiciaire, la stratégie militaire.
S’agissant de la lutte contre le changement climatique, la France doit concentrer ses moyens sur les domaines où elle bénéficie d’une réelle expertise. Elle doit renforcer son image de pays à l’avant-garde de la lutte pour transformer la planète et œuvrer pour le bien commun.
Concernant la francophonie, la langue est par essence vecteur de communication entre les hommes; Aussi, la langue française doit elle rester force de résilience, car elle représente aujourd’hui pour le pays des atouts spécifiques, notamment par son implantation dans le
monde, en forte croissance attendue d’ici 2050, et par ses institutions de rayonnement (OIF-Organisation internationale de la francophonie, Alliances françaises, lycées français, etc).
Sur la place de la France dans la création du droit au niveau international ou de la coopération judiciaire internationale, la France doit préserver sa sécurité juridique; mais aujourd’hui, elle a pour tâche de conforter sa participation sécuritaire. En outre, à un moment charnière d’une histoire européenne commune, il convient de faire des propositions à l’Europe de la défense, d’où la nécessité de consolider notre autonomie stratégique. Enfn, les rapports transatlantiques suscitent un questionnement approfondi quant à la place de la France, action ou puissance?
Bernadette ANTON BENSOUSSAN
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L’Union IHEDN a proposé aux associations régionales de réfléchir en 2018 au thème de «la France, puissance d’action et puissance d’influence ». Ce thème a de multiples entrées, et le comité d’étude spécifque de l’AR16 a souhaité le traiter sous l’angle des « Alliances de la France. Comment les faire évoluer pour contribuer au rayonnement de notre pays ?».
De militaires à l’origine, nos alliances se sont profondément transformées pour couvrir un champ plus large, tant géographique que fonctionnel. Elles sont devenues multilatérales et englobent désormais des domaines d’activité multiples qui concourent à assurer la place de
notre pays dans le monde. De puissance d’action, telle qu’elle s’est manifestée dans son histoire, la France devient de plus en plus une puissance d’influence.
Le Comité, composé d’une dizaine de membres, a choisi diverses approches : la francophonie, nos alliances militaires, la lutte contre le changement climatique, les accords transatlantiques, la coopération judiciaire internationale…Il se réunira une dizaine de fois d’ici la remise de son rapport en juin 2018 et procédera à l’audition de plusieurs intervenants extérieurs. Parmi ceux-ci, l’amiral de Bonnaventure, du ministère des armées, a déjà traité des alliances militaires de la France (OTAN, PESD, accords bilatéraux); l’audition d’Arnaud Guillois, du ministère des Affaires étrangères, sur les alliances de la France, a eu lieu le 15 mars sous forme d’une conférence générale ouverte à tous.
Henri Deniaud